Dés la troisième et inévitablement au lycée, la question de l’orientation se pose à tous. Dès la troisième voie générale, technologique ou professionnelle ? En seconde , première générale ou technologique ? En terminale, choix d’études supérieures, courtes, longues, en alternance ? A ce stade Parcours sup impose désormais un calendrier contraint et des choix précis élaborés en amont… Beaucoup de jeunes et de familles se trouvent en difficulté dans ces moments de choix pourtant fondamentaux pour leur avenir.
Les pièges les plus courants, qui débouchent sur des erreurs d’orientation, du temps et de l’énergie perdus, sont les suivants :
1/ Choisir des études sans projet professionnel : on repousse à plus tard les choix décisifs, on valide la prochaine étape sans avoir une vision à long terme de son orientation. C’est le projet professionnel qui doit dicter les choix études et non l’inverse. On est d’autant plus motivé dans ses études, que l’on a un objectif professionnel précis en tête. Cet objectif peut intégrer plusieurs alternatives… On sait ce que l’on choisit parce que l’on sait ou l’on va.
2/ Ne pas prendre le temps de bien se connaître : Réfléchir à ses valeurs, à ses aptitudes, à ses aspirations, est un passage obligé pour choisir un métier et des études qui correspondent vraiment à ce que l’on est. Faire ce bilan lors de l’enseignement secondaire est le moment idéal, on devient alors réellement acteur de sa vie.
3/ Laisser les autres choisir : En matière d’orientation, les parents, les amis, l’entourage, les professeurs ont souvent un avis à donner. Et c’est bien, il faut les écouter. Mais personne ne peut savoir mieux que soi-même ce qui est est le mieux pour soi ! L’orientation ne doit pas être subie, chaque personne doit pouvoir prendre le temps d’un bilan pour mettre en lumière son projet.
4/ Se référer uniquement à ses résultats scolaires… Une personnalité, un potentiel ne se résument pas à un bulletin scolaire. C’est un indicateur, certes, mais quel que soit son niveau scolaire, il ne doit pas servir à éviter cette réflexion sur son avenir. Les bons élèves en font souvent les frais , en repoussant cette réflexion et en tombant dans le piège N°1. Les élèves en difficultés peuvent eux tomber dans le piège N°3. Or en trouvant un sens à ses études la motivation permet souvent de surmonter bien des épreuves.
5/ Choisir seul : Se faire accompagner, à chaque étape de sa réflexion. Au sein des établissements scolaires , mais aussi en dehors, les professionnels de l’orientation , qu’ils soient publics ou privés sont là pour donner de l’information, accompagner les réflexions, mettre en œuvre des bilans d’orientation adaptés à chaque contexte et situation.
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